Discovery: a fossil glacier under the sand !

INTERVIEW - Geophysicists Éric Larose and Agnes Helmstetter of the Institute of Science and earth in Grenoble performed two measurement campaigns georadar Wednesday and Thursday in Greenland. A first at the confluence of glaciers Apusinikajik and Edward Bailey Renland, located in the eastern part of the island. And a second measurement on the Apusinikajik glacier.

Lors de la première mesure à la confluence des deux glaciers, ils ont découvert de la glace sous une couche de sable, des sédiments issus des moraines, qui peut atteindre jusqu’à 30 mètres d’épaisseur. « Au mois de juin, on a pu observer via des images satellites qu’une immense plage de sable s’étendait sur 4 km et on s’est rendu compte que ce sable recouvrait de la glace en continu, explique Éric Larose. Elle est bloquée en aval par le glacier Apusinikajik et en amont par le glacier Edward Bailey, elle n’avance a priori plus et les sédiments de sable et de moraine l’empêchent de fondre. Il pourrait s’agir de glace fossilisée. Or, avec le réchauffement climatique, elle est amenée à disparaître ».

Understanding the "mechanics of the glacier :

This is thanks to the technique of GPR scientists made the discovery "unexpected and fascinating" that slowed their progress towards Edward Bailey glacier. Its use, much less expensive than the drilling, is also much simpler.

Geophysicists Agnes Helmstetter and Eric Larose use the GPR technique. Geophysicists Agnes Helmstetter and Eric Larose use the GPR technique.

« J’ai dans mon sac un ordinateur connecté à un radar et je tire derrière moi un câble avec deux antennes, dont l’une émet des ondes électromagnétiques à 25 mega hertz, et une autre qui reçoit, explique Agnès Helmstetter. On mesure ainsi les échos du sous-sol et donc l’épaisseur de la glace, contrairement aux forages qui nous donnent des indications sur sa nature. » Ce qui intéresse les deux scientifiques est donc « la façon dont la glace se déforme, la vitesse à laquelle le glacier avance et fond : c’est la question de la mécanique du glacier », ajoute Éric Larose. Ils se sont intéressés lors d’une seconde mesure au glacier Apusinikajik. Première decouverte : le recul glaciaire est relativement peu important car le glacier, avec ses 40 km de long, « avance très vite, de l’ordre d’une centaine de mètres par an ».

Le glacier Apusinikajik (Photo Yann Bigant / Naturevolution) Le glacier Apusinikajik (Photo Yann Bigant / Naturevolution)

130 mètres de glace :

Sur l’écran de l’ordinateur connecté au radar s’affiche une série de lignes et chacune d’entre elles correspond à une position d’écho dans le sous-sol. La ligne principale, c’est la position du fond du glacier. « Nous sommes au centre du glacier et sous nos pieds, nous avons environ 130 mètres de glace. C’est peu -celle de la calotte peut atteindre plusieurs kilomètres- et aussi peu surprenant puisque le glacier est situé à très faible altitude », note Agnès Helmstetter.

Dans « les entrailles » du glacier :

Apusinikajik, comme la plupart des glaciers du Groenland, descend jusqu’à la mer. La vallée est donc remplie de glace, parfois sur plusieurs kilomètres. « Les glaciers du Groenland sont des glaciers froids, leur température interne est inférieure à 0 degré, détaille Eric Larose. Mais si l’intérieur du glacier est très froid, le réchauffement à la surface du glacier est très intense à cause du soleil continu. »
So they are traversed by small rivers, bédières, which can turn into real rivers and flowing into a crevasse. It will grow more and more and form a mill. "With the strength of the cast, these mills are gigantic. This is fortunate because they allow us to go down there and see inside the glacier is an open door to his bowels. "

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